RESERVOIR LANCE UN BRACELET MONTRE EN PLUMES FAIT MAIN DANS LES ATELIERS DU PLUMASSIER ATELIER M. MARCEAU
RESERVOIR continue d’enrichir le vocabulaire horloger avec un bracelet de montre haut de gamme, réalisé en plumes de coq. Tressé dans les ateliers parisiens ATELIER M.MARCEAU du plumassier Maxime Leroy, le nouvel accessoire de montre se décline en quintet chromatique plein d’allure.
Le premier, François Moreau, est passionné d’automobiles et d’instruments de mesure vintage, au point de créer en leur honneur une maison horlogère. Fusionnant créativité française et Swiss Made, les montres RESERVOIR rivalisent d’innovation. Le design unique invite à une lecture radicale du temps où minute rétrograde et heure sautante sont les complices de l’heure qui passe et de celle qui se profile.
Le deuxième, Maxime Leroy, est un plumassier virtuose qui détourne la plume de son registre traditionnel – Chanel, Givenchy et Jean Paul Gaultier sont d’ailleurs des clients réguliers. Avec lui s’ouvrent de nouveaux champs d’expression, du casque de moto rock aux sneakers dans l’air du temps.
PROMOUVOIR LE SAVOIR-FAIRE FRANÇAIS
La rencontre entre ces deux formidables créatifs donne naissance à un chapitre horloger inédit avec un bracelet de montre sur mesure, en plumes de coq tressées sur cuir. Sélectionnées pour leur juste largeur, appairées selon leurs nuances, puis encollées pour bloquer les barbes, les plumes du col, ou collets, sont alors tressées en diagonale, offrant de superbes jeux de lumière et de brillance.
« Durant les sept années où j’enseignais, j’ai beaucoup échangé avec le professeur d’horlogerie. Nous avons fait avec mes élèves des cadrans d’horloge décorés de bestiaire. Pour cette aventure avec RESERVOIR, la technique mise au point est comme une partition. Mes doigts se lèvent, mon outil glisse et je deviens un musicien dialoguant avec la matière. Ce savoir-faire permet à la plume d’être discrète. On la lit, mais elle se fait oublier » observe Maxime Leroy des ATELIERS M.MARCEAU.
Pour François Moreau, « Maxime revendique le fait de mettre de la plume partout, y compris sur le tableau de bord de son cabriolet Autobianchi des années 50 ! Il possède un sens esthétique incroyable. Cela nous a tout de suite séduits parce que la création française est au cœur de RESERVOIR, au même titre que le Swiss Made»
Collaboration que mets en exergue François-Marie Neycensas, Chief Marketing Officer de RESERVOIR, « Il s’agit avant tout d’une rencontre humaine autour d’un choix délibéré de valoriser le savoir-faire français. »
Il ajoute « Le défi fut d’associer harmonieusement des bracelets plumes tressés à des montres horlogères à complications. Nos deux jeunes maisons de Luxe mettent en valeur ainsi l’élégance française et la précision suisse, pour un luxe résolument contemporain. Ce travail créatif a aussi donné naissance à un film où s’articulent le temps long de l’artisan plumassier de l’ATELIER M.MARCEAU ou de l’horloger, et l’intensité des minutes qui défilent sur les cadrans des collections RESERVOIR ».
Racée comme une voiture ancienne, la palette chromatique se déploie du nude, parfait avec le boîtier en bronze de la Tiefenmesser, aux déclinaisons tangerine, ou sur des futures déclinaisons sur le boîtier de la Longbridge en vert anglais, outremer et noir mat. La pompe flash est là pour changer le bracelet en deux temps trois mouvements, au gré de l’agenda. Manteau à motif tartan sur costume tailoring ou sherling, denim et semelles chunky, le bracelet d’homme plume s’adapte.
LA FABRICATION D’UN BRACELET MONTRE EN PLUMES
QUELLES SONT LES ÉTAPES DE LA PRÉPARATION DES BRACELETS DE PLUMES ?
Les bracelets plumes sont tressés et assemblés par un artisan plumassier dans un atelier à Paris, en France. Un plumassier est un artisan qui apprête des plumes d’oiseaux pour un emploi ornemental, ou qui produit des ouvrages en plumes. La préparation des bracelets plumes se déroule en plusieurs étapes, l’opération dans son ensemble prenant une dizaine d’heures.
Le plumassier sélectionne les plumes selon leurs qualités, à savoir la largeur et la couleur. La technique se poursuit par l’encollage et le séchage des plumes ainsi sélectionnées, étape qui assurera la tenue lors de l’ouvrage. L’artisan les calibre et initie une ligature ou tressage selon un savoir-faire précis, puis découpe l’élément tressé selon le gabarit du bracelet.
L’élément tressé et mesuré est alors assemblé sur du cuir prédécoupé, puis subit une finition de bichonnage. Une cire tranche est alors appliquée. Enfin, les boucles double-déployante, fermoir et pompes sont alors montées selon les modèles. Une inspection manuelle et visuelle est alors appliquée, assurant ainsi une grande qualité de l’ouvrage.
D'OÙ VIENNENT LES PLUMES ?
L’ATELIER M.MARCEAU continue d’honorer le savoir-faire artisanal de la plumasserie dans le plus grand respect de la réglementation CITES (Convention de Washington).
Les plumes utilisées proviennent exclusivement d’oiseaux d’élevage, notamment de collet de coqs. Il est important de noter qu’aucun oiseau n’est élevé́ pour ses plumes. Conscient et soucieux de l’environnement, l’ATELIER M.MARCEAU réussit notamment à travailler avec des plumes de mues par le biais d’étroites collaborations avec des éleveurs passionnés. Les cuirs de veau proviennent de tanneries françaises.
L'ATELIER M.MAR MAR MAR MAR MAR MAR MAR
Maxime Leroy est un Artisan d’Art plumassier indépendant. Fort de 10 années d’expérience dans le monde de la plume, il a fondé l’Atelier de plumasserie M.Marceau et poursuit son chemin en tant que créateur indépendant. Il a signé de nombreuses collaborations dans les domaines de la mode, de l’art, de la photographie, du cinéma et du design.
Il se distingue par son style, son exigence et son inventivité. Maxime a fait ses armes en exécutant des créations d’une grande technicité pour les maisons de couture Chanel, Givenchy, Jean Paul Gaultier et Louis Vuitton. Il a acquis une reconnaissance internationale. L’ouvrage d’Olivier Dupon Encore! The new Artisans (Thames & Hudson. 2015) le salue comme l’un des artisans les plus novateurs de sa génération.
Les créations de Maxime couvrent un spectre toujours plus large, depuis le vêtement jusqu’aux arts décoratifs. Sa connaissance de la plume est telle qu’aucun support ne l’effraie et qu’il se plaît au contraire à en exploiter les potentialités plastiques pour mieux la sublimer. « J’ai créé M.Marceau pour sensibiliser une nouvelle génération à cet art en voie d’extinction, tout en développant une approche très personnelle de ce métier, avec des créations graphiques et contemporaines. »